Bureau de communication en matière de blanchiment d'argent du Liechtenstein
2000 – 2004
En 2000, le gouvernement de la Principauté de Liechtenstein m’a confié la tâche d’élaborer les bases de la première Cellule de renseignements financiers (FIU) du pays. J’ai ensuite assuré à la fois la mise en place et la direction de ce service. Ces travaux ont largement contribué à ce que le Liechtenstein soit retiré de la liste noire des juridictions non coopératives du Groupe d’action financière (GAFI) en matière de blanchiment d’argent au début des années 1990.
Pour ce faire, je me suis également mis en rapport avec les bureaux de communication en matière de blanchiment d’argent du réseau du Groupe Egmont. Lors de la mise en œuvre concrète des nouvelles prescriptions en matière de blanchiment d’argent dans le pays, j’ai tenu à trouver avec les intermédiaires financiers des solutions qui, d’une part, respectaient la politique de tolérance zéro du gouvernement et ses obligations internationales et, d’autre part, étaient compatibles avec l’économie et n’entacheraient pas une nouvelle fois la réputation de la place financière.
En outre, on m’a confié le traitement d’anciennes affaires liées au commerce Est/Ouest en Allemagne après la Seconde Guerre mondiale. J’ai également servi d’évaluateur en matière de blanchiment d’argent pour la Russie, Chypre, Oman, le Luxembourg et Monaco et d’expert en criminalité économique grave, en criminalité organisée et en blanchiment d’argent dans le cadre de différents projets du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) en Asie centrale.